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"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
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Faire passer le black par un équipement daté pour rendre le son brut de décoffrage, j'ai longtemps pensé que c'était Staurophagia le maître en la matière mais Obsidian Tongue l'a fait avant lui et tout aussi bien dans son premier opus, Volume I: Subradiant Architecture. On se retrouve ainsi avec un black metal qui rend hommage à l'école norvégienne, entre poésie ésotérique ("Approaching the Well", "It Dangles from the Bones") et guitares furieuses, mais il est aussi très moderne. Un bon album ! Jordan Vauvert
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stroszek, c'est selon c. lui-même "de la musique de vieux pour les vieux" et sound graveyard bound ne le démentira mas. ce troisième album croise néo-folk avec le rock et a plus de chair que les deux autres : la guitare électrique s'affirme et des solos sont à profusion. malgré tout, la chair est frappé par ce naufrage qu'est la vieillesse et le moindre mouvement fait mal. c. est vivant, on l'entend respirer et déglutir, mais son chant se propage en échos, comme s'il avait un pied dans la tombe. Jordan Vauvert